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Recettes anciennes

Le vernis italien a toujours fasciné les luthiers et les musiciens. Il fait encore rêver et constitue un sujet permanent de débat entre ceux que la question interpelle et ceux qui l’ont résolue.

Que disent les anciens?

Dans de vieux traités de vernis datant de 1550, de 1564 et de 1713 j’ai sélectionné sept recettes que je vous livre ici dans leur langue originale. J’ai pensé intéressant de les illustrer avec quatre vernis différents réalisés dans notre atelier.

Simplicité

Pour anodines qu’elles paraissent, ces recettes semblent animées d’une vie intérieure qui les fait dialoguer entre elles. Toutes très simples, comme le confirme la découverte en 2009 du vernis de A. Stradivari, elles donnent à l’objet verni une beauté incomparable. Le vernisseur est le lien entre cette simplicité et son efficacité. Grâce à ses multiples talents d’interprète, tant du bois avec ses humeurs que du vernis et ses réactions spécifiques, il joue le rôle de chef d’orchestre. Le bois indique la voie à suivre s’il est compris et le vernisseur choisit la recette adéquate en fonction de son expérience des vernis. Ces connaissances tant du bois que des vernis sont fondamentales. Tout cela avec la sonorité comme but.

Conclusion

Que l’on fasse un vernis à l’alcool ou un vernis à l’huile, qu’on le veuille brillant ou satiné, qu’il soit dur ou mou l’important est de trouver l’harmonie totale entre ce vernis et le bois. La sonorité comme un phare ou une boussole nous guide tout au long et reste le but final. Alors la beauté intrinsèque se révélera d’elle-même.